Une obligation, comment ça marche ?

Les investisseurs privés connaissent et comprennent mal les marchés obligataires ; pourtant, ils sont en ce moment extrêmement attractifs.
Une obligation est une dette émise par une entreprise et souscrite par un investisseur.
Prenons pour exemple une entreprise X qui a besoin de lever 10 Millions d’euros
Elle va émettre sur le marché 10 000 obligations à 1 000 euros.
Pour une obligation qui rapporte au moment de son émission 5% par an, le titre doit payer un coupon de 50€ par an*.
Au terme de sa durée de vie (par exemple 10 ans), l’obligation sera remboursée à son porteur pour sa valeur d’émission, soit 1000 euros.
… Mais son rendement peut varier dans le temps …
Par analogie, considérons un appartement loué avec un loyer net de 5 000 euros par an, garanti.
Le premier acquéreur achète cet appartement 100 000 euros. Il disposera donc de 5% de rendement
Contraint de s’en débarrasser, il le vend 80 000 euros à un second investisseur.
Celui-ci disposant toujours du loyer de 5 000 euros par an, il bénéficie d’un rendement de 6,25% par an. Pour continuer cette comparaison avec une obligation, il a en plus la quasi-certitude de revendre son appartement 100 000 euros, disposant donc de la possibilité de conforter son rendement par une plus-value…
Toujours par analogie avec l’immobilier, la conjoncture des marchés obligataires offre en ce moment ce type d’opportunités. Le cours des obligations a baissé offrant aux investisseurs un rendement (autour de 7% brut) beaucoup plus important que d’habitude (3%).
La baisse des marchés obligataires a pour cause la crainte de voir augmenter le taux de défauts des entreprises…
… Crainte qui s’éloigne avec le temps et la promesse des Banques Centrales de soutenir les économies locales…
… Laissant envisager un resserrement des spreads (la rémunération du risque après le taux sans risque) et donc une remontée des cours des obligations.
Mais il est encore temps de bénéficier d’intéressantes opportunités sur le marché obligataire.
*Sauf évènements de crédit (restructuration, défaut de paiement, faillite, etc.).